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Membre de l’AFP en vedette : Kevin Chi, CFRE

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Membre de l’AFP en vedette est une série d’entretiens avec des membres de l’AFP pour souligner les cheminements personnels et professionnels particuliers parmi les personnes qui exercent la profession de collecte de fonds. Si vous connaissez un.e professionnel.le inspirant.e qui mérite d’être mis.e sous les projecteurs, veuillez nous en faire part par courriel à afpmarcom@afpglobal.org.

Dans la présente édition de Membre de l’AFP en vedette, nous nous sommes entretenus avec Kevin Chi, CFRE, directeur du développement à la Faculté de médecine de l’Université de la Colombie-Britannique. Kevin nous raconte son expérience de mentorat et sa nouvelle compréhension du terme « communauté » au sein de la profession découlant de sa participation à l’Asian Pacific Islander Affinity Group (groupe d’affinité des personnes originaires de l’Asie et des îles du Pacifique). 

Comment avez-vous entamé votre carrière dans le domaine de la collecte de fonds et qu’est-ce qui vous a amené à exercer cette profession?

Je pense que bon nombre d’entre nous disent être atterris en collecte de fonds par hasard, parce que nous ne pensions pas de prime abord qu’il s’agissait d’une option professionnelle. Mon ambition était d’étudier en médecine et de faire carrière dans le domaine de la santé. Alors dès l’école secondaire, j’ai commencé à faire du bénévolat auprès de la fondation de l’hôpital local, où j’apportais mon aide lors des événements de financement et où je faisais des appels de remerciement. C’était une façon différente d’aider et d’entrer en relation avec les gens. La mission et le travail que nous accomplissions pour apporter des changements positifs à l’hôpital et améliorer les résultats pour les patients m’ont grandement inspiré. J’ai compris à quoi pourrait ressembler une carrière en collecte de fonds et dans le secteur à but non lucratif. Après l’obtention de mon diplôme universitaire et sept années de bénévolat, la fondation m’a offert un poste de salarié que j’ai accepté avec joie.

Quand et pourquoi avez-vous décidé de devenir membre de l’AFP?

Je dois mentionner deux personnes qui m’ont parlé de l’AFP : Carleen Pauliuk, vice-présidente, Ouest du Canada, à la Société d’arthrite du Canada, et Sofia Janmohamed, directrice générale du développement au bureau de l’avancement et de la fidélisation des diplômé.e.s à l’Université Simon Fraser. Ces deux mentores exceptionnelles m’ont ouvert des portes, m’ont renseigné au sujet de la certification CFRE et m’ont expliqué en toute franchise la valeur (et le coût) de l’adhésion à une association professionnelle. Elles m’ont aidé à comprendre l’importance d’établir des relations et de faire partie de la communauté de la collecte de fonds. Nous avons aussi eu la chance de bénéficier du leadership de Sofia en sa qualité de présidente de la section du Grand Vancouver de l’AFP. J’ai adhéré à l’AFP peu de temps après que Carleen et Sofia m’en aient parlé. 

Quel est votre mot préféré? Un seul mot. En quoi ce mot a-t-il influencé ou inspiré votre carrière?

Impact – la raison d’être de notre travail. C’est un mot surutilisé à bon escient au sein de l’industrie à mon avis. Différents facteurs motivent et inspirent les gens, mais dans mon cas, c’est principalement la mission qui me motive. L’impact est le fondement même de notre travail, qui consiste à susciter des changements positifs et à changer des vies. C’est ce qui guide notre mission et nos objectifs, ce qui nous permet de mesurer et de définir le succès et ce qui donne un sens à notre travail. L’impact global que nous avons et les histoires que nous racontent les membres de notre communauté et nos donateurs et donatrices, tout cela crée certaines des interactions les plus enrichissantes et continue d’inspirer ma carrière et de me pousser à faire mieux.

En quoi le fait d’être membre de l’AFP et de participer aux groupes d’affinités de l’AFP a-t-il été bénéfique dans votre carrière?

Mon adhésion à l’AFP fait en sorte que j’ai vraiment le sentiment d’appartenir à une communauté. Au début, je pensais qu’une association professionnelle n’était qu’une occasion de nouer des contacts et d’élargir mes relations personnelles, ce qui est excellent pour ouvrir de nouvelles possibilités. Je vois les choses différemment aujourd’hui et je considère l’AFP comme un lieu où l’on peut renforcer la communauté et aider à créer des espaces d’appartenance où nous pouvons tous entrer en contact les uns avec les autres, où les gens peuvent aussi communiquer avec moi et où la relation n’est pas unilatérale. J’ai récemment adhéré à l’Asian Pacific Islander Affinity Group d’AFP Global, ce qui a contribué à renforcer mon sentiment de communauté avec mes collègues en collecte de fonds de partout dans le monde.

Tout le monde est le bienvenu, indépendamment de la race, de l’ethnicité, du genre, de l’orientation sexuelle, etc. Or, ces aspects de mon identité sont importants pour moi. Je veux que vous teniez compte de qui je suis et d’où je viens, que vous vous intéressiez à ma culture et à ma vision du monde, et que vous les considériez comme des atouts. Je trouve libérateur de participer à des conversations sans avoir à défendre certains aspects de mon identité ou à me battre pour les faire valoir. Il y a de nombreuses différences socioculturelles entre les Américains originaires d’Asie et les insulaires du Pacifique, incluant les personnes originaires d’Hawaï. Le fait de pouvoir se réunir, de trouver une solidarité et des similitudes dans nos expériences et nos valeurs et de partager des histoires est très utile et enrichissant.

Se retrouver avec des collègues qui comprennent ce que c’est de se sentir hypervisible, de remettre en question le mythe de la minorité modèle, d’affronter le racisme, tout en trouvant un équilibre pour ne pas mettre en péril nos carrières en s’exprimant… c’est inestimable de comprendre que vous n’êtes pas seul à vivre cela. Je remercie du fond du cœur Jennifer Li Dotson et Teresa Chan qui animent l’Asian Pacific Islander Affinity Group, suscitent la conversation et créent un environnement où j’ai le sentiment de pouvoir être plus authentique et fidèle à moi-même. 
      
Selon vous, quel est le plus grand défi pour les professionnel.le.s en collecte de fonds à but non lucratif aujourd’hui?

L’épuisement professionnel est une réalité. Il peut être très gratifiant et à la fois très exigeant d’œuvrer dans le secteur à but non lucratif à titre de professionnel en collecte de fonds. Faire preuve d’éthique et d’excellence, acquérir de la perspicacité, développer son courage introspectif et sa résilience émotionnelle pour gérer le rejet, chercher stratégiquement à atteindre des objectifs de revenus plus importants année après année, tout en s’adaptant constamment à l’évolution des tendances et en adoptant des innovations comme l’intelligence artificielle – tout cela est éprouvant. D’autant plus lorsqu’il faut encore et toujours aborder la question des coûts indirects et des ressources qu’il faut investir dans les professionnel.le.s en collecte de fonds, dans le personnel et dans l’infrastructure interne. Il y a de plus en plus de frustration et d’épuisement à devoir sans cesse défendre les gens talentueux qui travaillent pour nos organisations. Il vaut la peine d’investir en nous pour que nous puissions être la meilleure version de nous-mêmes et faire avancer notre mission.

Avez-vous des conseils pour vos collègues qui œuvrent en collecte de fonds ou les personnes qui songent à faire carrière dans ce domaine?

Je leur dirais de ne pas hésiter à tendre la main et à entrer en contact avec les autres. C’est la base pour établir des relations! Ensuite, je recommanderais de trouver un ou une mentor.e. Le mentorat n’est pas quelque chose d’inhérent à ma culture et j’ai encore beaucoup de mal à expliquer de quoi il s’agit à mes parents. Ce n’est pas une relation maître-apprenti ou professeur-élève. C’est une relation bidirectionnelle en matière de communication et un engagement à la réciprocité et à l’apprentissage mutuel. Il y a dans le domaine de la collecte de fonds une merveilleuse ouverture d’esprit qui, j’en suis persuadé, n’existe pas dans d’autres secteurs. D’après mon expérience avec la plupart des professionnels de la collecte de fonds, il faut des compétences et des ressources, mais il n’y a pas de secrets particuliers. Nous aimons rencontrer de nouvelles personnes, raconter des histoires d’impact, faire preuve de curiosité, parler de stratégies, et nous sommes là pour nous soutenir et nous encourager les uns les autres dans nos efforts visant à régler certaines des questions sociales les plus complexes et à façonner ensemble un avenir meilleur.

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